En su primera edición este festival ya apunta a ser un referente del cine francés en España. Es el primer festival en Barcelona dedicado al cine francés y pienso que puede funcionar por la calidad que tienen muchas de las películas francesas y en particular las que aquí se seleccionan. Además Barcelona puede darle la afluencia de público que merece.
Es un acierto estructurarlo en dos bloques bien diferenciados tanto en contenido y fechas como en ubicación. La primera parte, del 1 al 5 de marzo, se ha desarrollado en el Institut Français, recogiendo 8 películas y 2 documentales inéditos en España. La segunda parte está dedicada a Cédric Klapisch, cuya emblemática película L’auberge espagnole (Una casa de locos), fue rodada precisamente en Barcelona hace poco más de 15 años. Esta parte cierra el festival con la proyección de 5 películas de dicho director que se pueden ver desde hoy hasta el jueves día 8 en los cines Texas. Es un reducido número de proyecciones para un festival, pero las instalaciones son buenas y la selección acertada, siendo varios de ellos reconocidos en festivales internacionales como Cannes, Berlín o San Sebastián.
Además de poder disfrutar de las proyecciones han resultado muy interesantes los coloquios posteriores por tratarse de películas de temática social que nos afectan a todos y en las que nos podemos ver reflejados en muchos casos. Como pega, comentar que algunas personas aprovecharon la ronda de preguntas para exponer sus puntos de vista más que para preguntar, y en algunos casos yendo más allá del propio film hasta rozar aspectos políticos.
En lo referente a premios sólo se contemplan dos, el premio del público y el premio del jurado joven, compuesto por jóvenes alumnos del Institut Français. En los primeros pases estos alumnos se levantaban y eran aplaudidos, fue gracioso.
En el típico apartado de ventas de objetos relativos al festival sólo pude ver interesantes libros sobre algunas de las películas proyectadas y cómics de Arthur de Pins (Zombillenium), pero ni bolsas, ni camisetas o similares. Imagino que ya llegarán.
Insignificante aunque llamativo y curioso me pareció encontrar algunos datos erróneos en el programa de mano en las páginas relativas a la retrospectiva de Cédric Klapisch, que apadrinó esta primera edición.
Esperemos que la suerte acompañe a este festival, porque todo lo demás ya lo tiene.
Texte en français
Dans sa première édition, ce festival semblait pouvoir devenir une référence du cinéma français en Espagne. C’est le premier festival à Barcelone dédié au cinéma français et je pense qu’il peut fonctionner pour la qualité de nombreux films français et en particulier ceux qui sont sélectionnés ici. En plus de cela Barcelone peut lui donner le public qu’il mérite.
C’est un succès de le structurer en deux blocs très différenciés, à la fois dans le contenu et les dates et dans la localisation. La première partie du 1er au 5 mars a été développée à l’Institut Français en exhibant 8 films et 2 documentaires inédits en Espagne. La deuxième partie a été dédiée à Cédric Klapisch dont son film plus emblématique, L’auberge espagnole (Una casa de locos), qui a été tourné à Barcelone il y a un peu plus de 15 ans. Cette partie clôture le festival avec la projection de cinq films de ce réalisateur qui peuvent être vus d’aujourd’hui jusqu’au jeudi 8 dans les cinémas du Texas. C’est un très curt nombre de projections pour un festival mais les installations sont bonnes et la sélection est juste, plusieurs d’entre eux étant reconnus dans des festivals internationaux tels que Cannes, Berlin ou San Sebastián.
En plus d’avoir le plaisir de voir des projections, les colloques suivants ont été très intéressants, car ce sont des films à thème social qui nous affectent tous et dans lesquels nous pouvons nous voir reflétés dans de nombreux cas. En fait, quelques personnes ont profité de la ronde de questions pour présenter leurs points de vue, plutôt que de poser des questions et, dans certains cas, d’aller au-delà du film lui-même jusqu’à ce qu’il en brosse les aspects politiques.
En ce qui concerne les prix, seuls deux sont considérés, le prix du public et le prix du jeune jury composé de jeunes étudiants de l’institut. Au premières passages, ces étudiants se sont levés et ont été applaudis, c’était drôle.
Dans la section des ventes typiques des festivals je pouvais voir des livres intéressants sur quelques-uns des films et des bandes dessinées d’Arthur de Pins, Zombillénium, mais pas de sacs, pas de T-shirts ou similaire. J’imagine qu’ils vont arriver.
Insignifiant bien que je trouve frappant et curieux de trouver des données erronées dans le programme sur les pages concernant rétrospective Cédric Klapisch, qui parraine cette première édition.
Nous espérons que la chance accompagne ce festival car tout le reste l’a déjà.
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