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En seulement trois jours, du 14 au 16 décembre et avec une population d’environ 1.000 personnes, Bujalaroz a proposé son concours de court-métrages à la mi-décembre. Un concours que n’a rien à envier aux autres festivals auxquels j’ai assisté et publiés sur ce blog. En exagérant un peu, au moins dans cette édition, la cérémonie de remise de prix était comme le gala des Goya en Espagne car, l’auditorium était plein pour la regarder. Dans celui-là set prix se sont décernés dans une atmosphère d’humour, de dédicaces et en général, très attachant et assez spontané.
Le Concours de court-métrages de Bujaraloz s’accompagne de l’association «Monegrinos Amigos del Séptimo Arte«, une association qui, depuis sa création, vise à la diffusion et la promotion de la culture cinématographique dans les zones rurales
Dans cette XIème édition, plus de 450 œuvres sont présentées, parmi elles, 20 sont entrées en compétition pour gagner le prix, «Rosa de Monegros«, une rose du désert. Les seules limitations qui ont les courts métrages se sa durée, moins de 25 minutes, et sa nationalité, car ils doivent être espagnols. La thématique est livre. Il faut noter aussi que presque un 25% d’œuvres présentés ont été réalisés par des femmes.
Le directeur Ignacio Estaregui a été le parrain de cette édition. Il est le directeur de Miau (dont certaines scènes ont été tournées à Bujalaroz) et Justi & Cia, son premier long-métrage, pour lequel il a été nommé à meilleure comédie dramatique aux IIème Premios Feroz et trois Premios Simón en 2015. Lors de ce festival, il a remporté en 2012 le prix du meilleur court métrage aragonais avec «Reveal«.
En ce qui concerne les catégories de ce concours, j’ai été agréablement surpris par le prix à la meilleure bande-annonce nationale. À mon avis, je me demande pourquoi il n’y a pas de prix pour les bandes-annonces, des fois, elles pourraient être considérées comme des courts métrages et dans de nombreux cas, elles sont meilleures que le film (inclut les images qui finalement n’apparaîtront pas dans le film ). J’ai déjà écrit sur cette idée dans mon blog le 10 octobre 2017 ignorant que cela faisait déjà partie d’un festival. Malgré la haute quantité de contenu audiovisuel généré au cours d’une année y compris leurs bandes-annonces, tous les distributeurs ne les soumettent pas au concours. Dans ce concours, les bandes-annonces, dont la durée n’excède pas les trois minutes, sont prises en compte pour remporter le prix. On évalue la capacité de synthèse de l’histoire et la capacité d’attirer et de générer un intérêt pour le spectateur. En ce qui concerne les aspects techniques, on considère le montage, le son et la transition des scènes.
L’autre catégorie de ce concours, qui a attiré mon attention, a été la catégorie locale, dont il y a eu deux prix et quatre distinctions.
Parmi les activités programmées, il y avait aussi une exposition intéressante sur les «panneaux d’affichage de films».
Les lauréats de cette onzième édition du Concours de court-métrage de Bujaraloz ont été, par catégorie :
Meilleure fiction nationale : » La comulgante » de Ignacio Lasierra.
Meilleur court-métrage d’Aragon : «La tierra muerta» de Sergio Duce.
Meilleure performance : Adriana Ozores pour «Fin» de Álvaro G Company.
Prix du public : «La comulgante» de Ignacio Lasierra
Meilleur court-métrage d’animation: «La Noria» de Carlos Baena.
Meilleure bande-annonce cinématographique nationale: «Cantábrico» de Joaquín Gutiérrez.
Meilleur court-métrage local : «Asalto al tren» de la famille Villagrasa
À la fin de l’événement, j’ai été invité à un apéritif ou nous nous sommes rencontrés les bénévoles, les nommés, les acteurs et les actrices, les réalisateurs et les professionnels du secteur de l’audiovisuel. Grâce à celui-là j’ai pu tenir des discussions intéressantes.
Curiosités que j’ai retrouvées dans ce concours :
Au moment de la cérémonie de récompenses, quand sur la scène étaient Carmen Pemán (directrice du Festival du film de La Almunia) et José Antonio Aguilar (directeur du Festival du film des sources). Carmen a ouvert une enveloppe dont le contenu était une pièce de papier vide. Je ne pouvais par le créer. Elle a cherché à nouveau s’il y avait quelque chose d’autre à l’intérieur de l’enveloppe et à ce moment-là José Antonio a dit : ¡Lalaland !!!!. J’ai trouvé cela très drôle. Il a eu une réaction spontanée en réponse à cette blague qu’ensuite a été clarifiée. À son tour, Ignacio Lasierra, lauréat du prix de la meilleure fiction nationale, a piégé quand il a dû livrer un prix et il a laissé entendre que son enveloppe était vide et avertissant à l’organisation qu’il n’avait pas prévue une telle éventualité. Évidemment, l’enveloppe n’était pas vide et elle a était une blague lors d’une cérémonie qui a parfaitement roulée.
Les courts métrages « 9 pasos » et « Será nuestro secreto », qui ont été nominés à ce festival, ont été écartés lors de la sélection du « Festival de court-métrages de Vinaròs Agustí Comes ».
Il faut mentionner que Bujaraloz est, à l’heure actuelle, la plus petite ville d’Espagne a détenir le certificat de qualité AIC des festivals de court-métrage, créé par l’industrie cinématographique espagnole.
Finalement, j’ai bien aimé les commentaires des gens qui m’ont rencontré dans ce festival. Ils se sont surpris de rencontrer quelqu’un de Vinaròs. Car, personne n’est pas venu voir ce concours de si loin. J’ai été le seul à représenter un concours dehors Aragon. En tant que spectateur, j’ai le mérite d’y aller, même si cela m’a beaucoup plu et je le recommande si vous aimez le cinéma. Quand je suis entré dans le bar, ils relâchèrent: «La personne des court-mètrages est arrivé». Quoi qu’il en soit, ces commentaires et d’autres que je les ai trouvés drôles. Et je les remercie de m’avoir inclus dans les publications du concours, d’une part dans les photos et d’autre part, dans les remerciements à la fin du concours : « MERCI à toutes les personnes qui sont venus, bien d’Aragon et bien de l’extérieur et de s’être mélangés dans la magie du cinéma.»
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